- Les socialos, c'est Dieu qui crée la femme premier ministre en soufflant les dix bougies de son gros gâteau élyséen. . Wolinski, lui, souffle sur tes braises de son insolence pour nous raconter en 400 dessins l'épopée tragico-comique de la gauche au pouvoir. - Les socialos, ce sont de faux amis et de vrais courtisans, des ministres de droite et des gauchistes déboussolés, des fans idolâtres ou des ennemis irréductibles. . Wolinski, lui, c'est le plus corrosif de nos dessinateurs qui se déchaîne en 224 pages et n'épargne ni les éclopés de la gauche ni les handicapés de la droite. - Les socialos, ce sont des affairés et des affairistes, des modes, et des manies, les tics des uns et le toc des autres. . Wolinski, lui, c'est l'histoire de France revue et corrigée par l'ironie, le sarcasme dévastateur et la férocité lucide.

«C'était bien un mariage d'amour qui s'annonçait. François-Joseph dictait,
avec une chaleur inconnue, ses courriers. Il écrivit au tsar, "son cher et précieux ami", son bonheur sentimental. La déception de Nicolas Ier serait grande quand François-Joseph l'écarterait de son alliance. La guerre rebondirait, meurtrière. Une enfant vêtue de rose avait suspendu un bref moment les fureurs des hommes.»
Impératrice d'Autriche à seize ans pour avoir inspiré, d'un coup de foudre, un amour indéfectible à l'empereur François-Joseph à qui l'on destinait sa soeur Hélène, la belle Sissi a longtemps erré dans les corridors de l'Histoire, attendant de rencontrer une biographe à la mesure de sa personnalité. C'est chose faite avec Hortense Dufour, qui nous présente ici un portrait très vivant de l'impératrice controversée, celle qui mourut d'un coup de poignard donné par un anarchiste italien.
Avec cet ouvrage qui lui restitue sa dimension d'Hamlet au féminin, la figure de Sissi échappe enfin aux regards mièvres pour apparaître dans toute sa complexité : une femme dotée d'un destin plus grand qu'elle...

“ Nous ne sommes pas de la race des heureux ”. Cette phrase lancée par la duchesse d’Alençon résume l’histoire d’un couple marqué par la fatalité. Ferdinand Philippe, duc d’Alençon, né en juillet 1844, assiste à 4 ans au départ en exil de son grand-père, le roi Louis-Philippe, après son abdication devant les révolutionnaires de 1848. Il perd sa mère à 14 ans et se sent englué dans les brumes d’un exil anglais. À peine plus âgée, Sophie Charlotte, princesse Wittelsbach, née en 1847 et petite-fille du roi Maximilien de Bavière, voit ses fiançailles avec Louis II rompues sans raison. Le 4 mai 1897, la duchesse d’Alençon périt dans l’incendie du Bazar de la Charité et devint “ la princesse sublime qui voulut mourir à son poste ”. Ce livre, publié voilà 60 ans et nourri des ultimes témoignages des familiers du couple est un des grands succès de l’édition historique.